ahahahah

A tous les rimailleurs, de France et de Navarre :
Daignez enfin paraître, malandrins et barbares,
Je le dis et redis, le vers de mirliton,
Pour être bien pompeux n'en est pas moins fécond !
Parler pour ne rien dire est le but du forum,
Mais pour parler de rien, il faut mettre les formes,
Hypokhâgneux, mes frères, paysans, prolétaires,
Aux gueulades lyriques, le forum est ouvert !

Pour les alexandrins c'est râté.

Preuve ?

l'avant dernier est foireux non? Hy-Po-Kha-gneux-mes-fre-res-pay-sans-pro-le-taires
Ca fait treize si je ne m'abuse?
AIE AIE AIE AIE

Mon cher ami Virgile, vous devriez savoir,
Qu'avant une virgule, le "e" se fait muet,
Je m'en vais te montrer, à toi petit connard,
En rimes embrassés, que mons vers est parfait.

"Tu te tais maintenant et gardes le silence "(Cinna, V, 1)

Il m'est monsieur mon maitre, fort difficile de dire
Que vous avez raison, dans votre remontrance.
Je doute cependant, que vos glorieux talents,
Aillent jusqu'a proposer une version rimée
De notre plus beau chant, de l'internationale.

Debout les fainéants, debout les crève-la-faim,
Le patron vous attend, léchez donc lui les pieds,
Foule esclave, au travail, groupe toi et demain,
Tu ne seras rien mais tu pourras manger.

Je m'en vais te pourfendre, immonde capitaliste
Tu as trahis la cause de tous les honnetes gens,
Tu as trahis la cause de tout HKtroyen
Tu te revele ainsi un authentique fumiste

Je m'en vais te répondre, tu me fais tant pitié...
Avant de disputer, apprends donc à rimer !
Tes vers sont bien trop longs, mais je suis grand seigneur,
Le rends notre public juge de tes erreurs.

Fumeur et non fumiste, à trois clopes par jour,
Comme de la fumée, j'inhale ton discours,
Le recrache aussitôt, il n'est point très suave,
Essaye donc encore, je te trouve bien brave.

De ton mepris mon cher, je te suis obligé
C'est montrer la bien haut tout mon art et ma science
Qui ne s'attachent a la rime, pour fortifier le sens
Il est aisé pour moi de parer a l'attaque.
Tu ne me reponds point en terme de doctrine
Mais t'attaches à la forme, montrant la avec soin
Les defauts que tu as en terme d'ideaux.
Tu es un maoiste ou peut etre un trotzkyste
Mais tu n'es pas mon cher un fidele serviteur
De l'internationale unie des travailleurs.

Si tu es travailleur, travaille donc ton verbe,
Si tu as besoin d'aide, mettez-vous à plusieurs,
Mais l'internationale de tous les scribouilleurs,
Ne fera pas le poids contre ma plume acerbe

Comme le dit Mao, "un se divise en deux",
Le fort et puis le faible - et dois-je en dire plus ?
Voilà la dialectique, comprends-tu Virgilius ?
Ou dois-je l'expliquer à vous autres les gueux ?

Tu m’as l’air mon ami, bien trop certain de toi.
Le poète n’est pas celui qui rime mieux
Car cela en effet, tout aussi bien que toi
Je sais ce que je dis, ils sont plus que nombreux.

Et si tu veux rimer il est plus que facile
A n’importe quel gueux, de faire autant que toi.
Quant à moi cher ami, j’ai pris mes libertés
Et pour défendre le peuple je m’affranchis des règles
Qui tyrannisent les vers comme mao le tibet.

Je te prierai mon cher de ne point écorcher
Le nom qui est le mien dans la langue de César
Mais tout autant celui du plus grand des poètes
Qui tout autant que moi se montre être ton maître.

Si tu ne veux donc point me nommer comme ton maître
Appelle moi vergilius comme les gens lettrés.

Mais pour parler de rien, il faut mettre les formes
Déclare la licence poétique sur la synérèse de "rien".

Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement,
A cette verge illustre il faut bien répliquer,
Que le fond et la forme ont pour but l'unité,
Et que ses petits cris n'ont ni fond ni fondement.

Mais enfin, je veux bien, me plier à tes voeux
Entrer, comme l'on dit dans le vif du sujet.
Du peuple tu prétends défendre l'intérêt,
Virgile ou Virgilius, tes propos sonnent creux.

Du peuple moi j'en suis, comme tout un chacun,
Mais ta lutte de crasse ne me fait point vibrer.
Contre les petits dieux, les césars, les tribuns,
Brandissons haut le verbe, lui seul peut nous sauver.

Encore une fois maraud, mon nom est Vergilius !
Se peut il qu'en prepa, un pareil illettré
Qui deux fois fait la faute,puisse encore exister?
Il me semble borné,que peut-on faire en sus?

Je suis la voix du peuple, celle de ceux qui souffrent
De ceux qui sont violés par tes lois éhontées,
Des margaux, des jojos, et des autres prolos,
Qui chaque soir en silence, appelent une vengeance.

Tu n'a fait qu'usurper le nom de communiste
Et tu ne merites pas le doux nom de pendard

Le grand soir arrivera, et ta tête tombera.

Oh les mômes. Arrêtez-vous, le ridicule est en train de vous tuer.

Le grand soir pour vous autres, c'est d'aller vous coucher,
Le peuple ne veut plus vous entre brailler.
C'est pourquoi, je me tais et lui laisse le choix
De parler de lui-même et par sa propre voix.

c'est génial les gars à quand la pièce complète?

Pourquoi parler de pièce ? Et qui parle d'abord...?

je veux pas dire mais vous vous prenez pas pour de la shnout

En même temps, celui qui se prend pour une merde à un sérieux problème à régler. Je dis ça, je ne suis pas moraliste. Chacun devrait être au clair avec sa conscience.

...Shnout je connais pas...C'est juste un jeu à la con...un appel au défoulement inutilement verbeux...don't worry...


( Le propos de Pierre est sybillin...)

C'est toi sybillin. Je voulais juste dire: l'orgueil.

ouech